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Renart ֍ Sway

4 participants
Tobias Felton
Tobias Felton










Renart



Unseelie




01
La surface

Maltraitance infantile ; suicide ; violences diverses ; meurtre.





  • Identité : Renart.

  • Âge : 47 ans (26 ans en âge physique)

  • Alignement : Unseelie.

  • Origines : Blanc, Etats-Uniens.

  • Ardeurs : Renart s’identifie en il mais ne se soucie guère du genre de ses amuse-bouche. L’affreux qu’il est trouve le bon temps à toutes les souches du moment qu’elles soient enthousiastes et majeures. Il a néanmoins un goût prononcé pour les personnes mariées – le chaos est toujours plus drôle, éclatant et inédit.

  • Occupation : Traine pour le moment sur le fric amassé de ses précédents désordres. Ne trouve du travail que s’il y a un intérêt. Avez-vous entendu parler du massacre de l’hôtel Glory Day à San Francisco ? C’était lui.

  • Altérité : Il semblerait, pour certains, que la guerre soit un formidable concentré des passions humaines. Renart s’en félicite et s’en nourrit. Dispute, piques et tranchantes, litige accidentel, incompréhension, acte de violence, sourde tension. Tout aspect du chaos semble porter son rictus.

  • Foyer : Dans un appartement abandonné en centre ville. Il semblerait qu’une petite vieille acariâtre s’y trouvait jusqu’à récemment. On murmure qu’elle a rejoint son fils dans une autre ville.

  • Train de vie : Renart a la maladie des gens trop dépensiers : il se croit plus riche qu’il ne l’est.






02
eaux claires


Egoïste
Sarcastique
Intelligent
Calculateur
Provocateur
Beau parleur
Fouineur
Cafard mielleux
Petite saloperie manipulatrice
Echarde
Rusé
Le sourire facile
La critique acerbe
Excentrique
Excellent chanteur




  1. Voilà 47 ans que Renart traine sur Terre, 32 ans qu’il l’occupe entièrement. Il ne s’est pas contenté des frontières pour voir si le chaos est plus flamboyant ailleurs. Il est une verrue purulente, l’objet de nombreuses recherches. Et s’amuse pleinement de l’attention des Hurleurs sans s’inquiéter de son avenir. Il ne conscientise pas réellement la possibilité d’être un jour abattu, persuadé que cela se fera dans une flamboyance plus terrible encore que tout ce qu’il a pu créer jusqu’à présent.

  2. Il ne hait pas les humains mais les considère comme des fourmis trop facilement inflammables. Renart s’extasie quotidiennement de leur imagination débordante à s’auto-s’aboter. Et il entend bien ronger les freins de leur train de vie.

  3. Renart n’offre pas non plus sa haine aux Unseelies qu’il peut croiser. S’il ne les manipule pas pour obtenir des faveurs complémentaires à ses desseins, il les provoque jusqu’à l’insupportable. C’est bien plus amusant ainsi, de les parasiter jusqu’à leur faire perdre pied, de provoquer chez eux des émotions qui les renvoient, au final, au même niveau que les humains qu’ils semblent tous mépriser.

  4. Ainsi, l’amour lui fait défaut. Il considère les relations amoureuses comme une vaste hypocrisie, un bal de masques à faire semblant, à se donner pour rôle le meilleur d’eux-mêmes et au fond, tout ceci n’est-il pas le jeu du narcissiste ? L’amour n’est-il pas une façon tronquée de se rassurer sur soi-même ? Si l’autre même, ne suis donc pas acceptable ? N’ai-je donc pas prouvé ma valeur ?

  5. Renart n’est pourtant pas sans passion. Outre la cigarette dont il abuse quotidiennement, il a un penchant pour le cinéma. Cette création le fascine et il ne rate jamais un film d’action. Il est ainsi fan de la première heure des Star Wars.

  6. Les hurleurs qui ont enquêté à son sujet – et qui ont survécu – le décrivent comme un homme mutin au profil de goupil. Avec ses yeux clairs et ses sourires de salope il donne l’impression d’en savoir toujours trop sur vous. Il est assez élégant, presque maniéré et gracieux dans sa manière de se déplacer. Porte des vêtements stylisés à défaut d’être de bonne marque quand il n’a pas les moyens de se payer du luxe. Et chantonne très fréquemment une vieille chanson des années 50.





Pour tous. Que représente Malfearn aux yeux de votre personnage ? Quel est son ressenti face au surnaturel et aux évènements étranges de la ville ?
La rumeur est venue jusqu’aux oreille du goupil. Attirant son attention comme un odieux chant de sirène. Il est rare, de nos jours, de trouver un séraphin qui n’ait pas encore été abattu par la quête toujours plus vindicative des Hurleurs. Et la multiplicité de phénomènes paranormaux à Malfearn lui ont filé la bave aux lèvres. La description de la bourgade et de ses habitants pitoyables n’a pas effacé son sourire ravi de sa sale face, bien au contraire. Ca pue les histoires de voisinage et les poubelles de famille à tous les coins de rue. Il est déjà certain de se régaler.


Pour les Augures & Unseelies. Comment votre personnage perçoit-il son état ? Comment vit-il son rapport au paranormal et comment se manifeste son étrangeté/pouvoir ? Quels sont ses rapports aux humains lambda ?
Renart n’est pas un Dieu. Ni l’élu de quoique ce soit. Il n’a pas cette arrogance bouffée par le pouvoir. Ne possède pas cet aveuglément prompte à ceux qui oublient trop facilement la perfidie de leurs faiblesses. Il a vu bien trop d’Unseelie subir la traque des Hurleurs pour ignorer le fait qu’il pourrait bien disparaitre. Mais la question ne se pose pas vraiment à son sujet. Cela ne sera, de fait, qu’un accident de plus sur une route semée d’embûches.

Il n’est pas né pour être aimé. Il est né pour dévoiler les vérités, pour arracher les moues hypocrites de chacun. Pour écraser du talon les mensonges abjects de ceux qui se rassurent. Il n’est pas tant la Discorde que la Vérité, la simple et sans fard Vérité. L’haleine putride au matin près du bien-aimé. L’odeur persistante des chiottes publiques et des tunnels piétons. Le magmas de chaque narine. La glaire de chaque gorge. Les rides creusées, les plis des ventres boursoufflés, les foutus ongles incarnés. Il est le miroir des imperfections. Se gorge des jalousies et de l’égoïsme. Des injustices et des raz le bol.




03
Eaux profondes




When marimba rhythms start to play
Dance with me, make me sway
Like a lazy ocean hugs the shore
Hold me close, sway me more

1947 – L’après-guerre les a laissé euphoriques. Ca sent les pancakes et la lessive propre dans le quartier. Maisons de poupée parfaitement semblables et alignées. Pelouse rasée au millimètre et buick rutilante devant chaque garage. Ils sont comme la copie d’une copie, une photo de publicité, marque de céréale aux sourires splendides et aux mines figées. Boucles pour ces dames, costard pour ces messieurs. Mains agitées comme des petits drapeaux de bonne humeur. Lui, revient de la guerre et a le pas lourd de ceux qui ont trop vu. Elle, a l’haleine chargé d’alcool et les yeux larmoyants. On lui donnera le nom de Père. On lui donnera le nom de Mère. Et entre ces deux vagabonds de l’humanité, Renart.

1950 – Les petites voitures sur le tapis du salon laissent de légères marques qui l’agace, la mère. Elle semble toujours lui jeter des regards entre la crainte et la haine. Le père, traine en pantoufle devant la télé. Demande le silence bien souvent ou l’ignorance, plus communément. Leurs querelles ont le goût de l’huile de ricin. Il ne dit presque rien. Elle éclate en sanglot ou brise les assiettes. Cela monte comme un gâteau soufflé dans le four. Renart, peu à peu, ravive le gaz.

1954 – Il a fini par prendre sa valise, la plus petite, emportant sa médaille de guerre et quelques affaires avant de disparaitre au crépuscule. Dans le voisinage, on ne parle que de ça. Les gamins sont d’abord curieux, avant la cruauté. S’amusent de la situation, piquent et poussent, rafales de mains qui cherchent la provocation. Quand il rentre à la maison, le nez encrouté et la démarche pénible, c’est la seconde peine. Elle le trouve crasseux, le récure à la paille de fer. Laisse à son dos des marques sanglantes.

1957 – Cela devient un jeu infecte. Les violences qu’elle innove et voudrait indirectes. Soude dans le petit déjeuner. Lessive pour lui brosser les dents. Elle lui rase les cheveux avec un coupe papier. Ecrase sa tête dans l’évier. Lui fait prendre des bains glacés. Achète des chaussures une pointure trop petite. Le jette dans le rosier. Lui cuisine un rat. Auprès des autres elle est à pleurer. Pitoyable souris sous antidépresseurs. Femme esseulée lâchement abandonnée. Et lui, l’imbécile, l’ignare qui ne sait pas l’aider.

1959 – Les crises se multiplient jusqu’à l’implosion. Et peu à peu, sa véritable nature s’étend. Il prend auprès d’elle des mines de renard cadavérique qui la terrifient. Elle a beau le gaver de somnifères, pour lui c'est desormais l'insomnie. Et toujours, la malchance qui aboutit. Se prend les pieds dans le tapis. Coupe l’ongle jusqu’à la chair. Brûle ses cheveux au défriseur. Perd son emploi dans la laverie. Pneu crevé dans l’allée. Marche sur une merde de chien au passage. Robe qui se déchire devant les invités. Plombs qui ne cessent de sauter.

1962 – Journée d’été, décapotable lancée à vive allure, Dean Martin chantonne à la radio. La musique le transporte, il semble presque de bonne humeur. Se demande où on l’emmène. A ses côtés, la mère a l’air plus tendue. Lèvres pincées et regard vague. Elle a les jointures blanches à force de serrer le volant. Tire sur le moteur son dernier effort. Un virage, brusque tournant. Fonce droit dans l’arbre. Elle, est tuée sur le coup. Lui, s’en sort sans une égratignure. Essuie l’écume à son nez, contemple la nuque trouée de madame. Le sang qui jaillit de ses yeux. La respiration écrasée par le volant. Se penche, tendre. Renverse son visage blafard en arrière. Et tapote sa joue avec condescendance. Silly mom.

1963 – Il ment sur son âge en postulant. Trimballe les chariots à travers les rangées, distribuant pop-corn et soda. Se trouve un goût prononcé pour le cinéma.

1964« Une bagarre générale au cinéma « THE RIOT » fait 1 mort et 4 blessés. »

1967 – Pelouses blanches, clubs lustrés, tenue blanche pour cheveux rouquin. Baise-main à madame.

1968« Un mari trompé ouvre le feu au golf de Pennbury – 3 morts. »

1976 – Uniforme bleu pour plaque métallique. Ordre et loyauté. Gourdin à la hanche. Patrouille bien menée.

1977 « Violences lors d’une manifestation : la foule dégénère, des policiers ouvrent le feu. 14 morts dont un enfant. »

1984 – Ah la France, terre de luxe et de volupté. Magasins chics sur grand boulevard. La capitale est une ruche bourdonnante.

1985« Braquage à Vuitton – les négociations ont échoué. L’ensemble des salariés de la petite boutique abattus dans une échauffourée entre les cambrioleurs et les autorités. 6 morts. »

1887 – L’Ecosse ravive la flamboyance de sa crinière. Et la recherche accrue des Hurleurs à son sujet. Il s’en trouve une petite troupe salement motivée. Renart s’en félicite presque. Le challenge s’est fait attendre depuis de trop nombreuses années. Et ils n’ont jamais été aussi nombreux à le prendre en chasse. La dispute éclate, au son des coups de feu. Si Renart s’échappe, ce n’est pas sans en rire.

1990 – Allemagne, petite ville minière. Il fait la comptabilité pour une usine à gaz.

1991« Explosion à Budderwarten – 26 morts »

1992 – Bref retour au bercail américain. L’intensité de cette peuplade hystérique lui a presque manqué. Ses grands espaces aussi. Il trouve une décapotable, fonce sur les nationales.

1994 – L'ennui, néanmoins, ne tarde pas à reparaître. Renart s'enlise. Cherche le nouveau cabot où piquer ses griffes de tiques. C’est l’écho de Malfearn qui le happe au pays de Galles.

La vieille pourrit dans le placard, pauvre conne imbécile à la porte trop vite ouverte. Fallait bien que ça tombe sur quelqu’un. Il est installé près du feu, abattu dans un fauteuil confortable, les pieds dépassant de l’accoudoir. Fixe le profil pâle et dénudé de la blonde qu’il s’est cueillie en arrivant. Elle, caresse nerveusement un lapin à qui il tordrait bien le cou. « Et comment tu dis qu’il s’appelle ? » « Ils disent – là-bas – les lécheurs d’écume – disent que c’est un Ange » « Un Ange carrément. » Son œillade brille. Elle, se trémousse un peu. « L’ai pas vu. Les pinpins, là-bas, y’en a pas. Dans les rochers, s’cassent les pattes. Mangent des coquillage. » « Ca viendra. » Il en est certain. Et elle, de demander presque gentiment.  « T’es content maintenant ? »

Renart se relève, a un rire sans joie qui la fait reculer.

« J’suis toujours content, Saline. Toujours content. »






04
Abysses




  • Pseudo / Prénom : Elie

  • Pronoms : Il

  • Pays : France

  • Multicomptes : Vitold Chokowski

  • Faceclaim : Julian Mackay

  • Type de personnage : INVENTÉ

  • Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis collé à Ange comme la mouche au Miel

  • Un petit mot ? Hellow





Tanveer Sodhi
too much, never enough
Tanveer Sodhi
Renart a écrit:La dispute éclate, au son des coups de feu. Si Renart s’échappe, ce n’est pas sans en rire.

LE TERRIBLE 2938745886

Tan le hait de tout son être, mais moi je l'aime ton agent du chaos  3944349029  Avec ce caractère et comment il s'amuse du chaos qu'il cause tout en considérant les humains comme des fourmis, damn, ça promet tellement! Et je suis SI FAN du lien qu'on a trouvé entre eux 496821980

Bref, bienvenue à ce nouveau petit, j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire 1592539697
Tobias Felton
Tobias Felton
oooh bah vous ici ! comment qu'elle va la petite sœur ?
ah oups


non sans blague j'ai hâte de jouer avec toi ça va être dément !
Mateo Fajardo
See the unseen
Mateo Fajardo
Rebienvenue avec le Terrible.

J'aime vraiment beaucoup comment tu enchaînes sa présence a des endroits, puis les gros titres catastrophiques dans les médias. Ça rend bien et on sent bien a quel point il provoque des CATASTROPHES.

Mateo va être dans le mal s'ils se croisent. J'ai hâte de voir le bordel avec Tan.
Et puis ta plume là.

Je suis hype. 2114383661
Tobias Felton
Tobias Felton
oh ben alors faut pas s'inquiéter comme ça pour mateo tout ira bien

après tout
il est si mignon

merci pour tes compliments en tout cas ça me réchauffe le cœur ♡ de gros bisous à toi !
Ange
Ange


Fiche validée




J'veux tellement le casser en deux c'est terrible. 3944349029
Tu sais déjà comme j'aime le concept et d'autant plus la façon dont tu l'as raconté. Je l'adore au moins autant que je le déteste. Quel fouteur de merde, je te jure. Il va pas en revenir du voyage, c'est promis. On se prévoit une rencontre quand tu veux 1337011209


Et maintenant ?





Maintenant que ta fiche est officiellement validée, il te reste quelques petites choses à faire !

Tu peux désormais créer ton carnet de bord pour recenser tes liens et tes rp.
Tu peux faire une demande de rang personnalisé pour embellir ton profil.
Tu peux demander un ajout de lieu si tu souhaite créer un commerce par exemple.

Bon jeu à toi et à bientôt 1204454167


Tobias Felton
Tobias Felton
je vais te défoncer mon cher
(merci pour la validation, je t'aime)
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