L'île d'Awel
Le Phare
Porteur de lueur
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L'île d'Awel
Accessible par la route seulement deux fois par jour, l’île d’Awel est à peine perceptible des côtes de Malfearn. Elle existe bel et bien. Demeure même depuis ce qui semble le commencement de toutes choses. On la dit tantôt sacrée tantôt maudite. Elle est avant tout un bout de terre inhospitalière qui attire autant qu’elle révulse.
01. L’île à l’état sauvage
Si le climat de Malfearn semble glacial, celui d’Awel est plus violent encore. Presque dénuée d’édifices humains, le vent y siège sans relâche, meublant le silence infini de ses bourrasques. L’île est semblable aux landes entourant Malfearn. Globalement verdoyante, quoiqu’un rien plus grise. Sèche. La faune y est légion et la nature abondante. Il est fortement déconseillé aux touristes de s’y aventurer.
Ce n’est pas chose aisée. En effet, l’île n'est accessible par la route que deux fois par jour à marée basse. La traversée se fait en environ 40 minutes à pieds contre 15 en voiture. Le reste du temps, il est possible d’y accéder par bateau uniquement. Aucune infrastructure n’est présente sur place pour vous accueillir alors soyez certains de savoir naviguer.
Du reste, l’île n’appartient officiellement à personne, n’a jamais été réclamée. Elle est clairsemée de landes et de forêts plus ou moins épaisses. Entre les arbres, on trouve parfois des ruines d’anciens bâtiments, signe d’une occupation oubliée.
Du reste, elle est le paradis des oiseaux marins et des quelques animaux y ayant trouvé refuge. Ils nichent dans les rocheuses, les côtes et les forêts de l’île.
02. LES ENFANTS DU DÉLUGE
Ils sont bien les seuls à avoir trouvé une terre accueillante sur l’île d’Awel. Vivant dans les vestiges d’anciennes structures rebâties par leurs soins, la communauté s’est éloignée volontairement du continent et vit en autarcie.
Plus d’informations à leur sujet sont disponibles ici.
Leur fief est relativement petit. Une chapelle, quelques habitations, une place commune. Ils élèvent quelques bêtes. Moutons, cochons, poules. Ils vivent également de la pêche ainsi que du ramassage de matériaux et de ce qui échoue sur les plages.
Bien qu’accueillants et toujours ouverts aux visites, mieux vaut ne pas les déranger à des fins médiatiques ou touristiques. Ils n’ont en revanche aucune animosité envers les visiteurs intéressés par la faune et la flore de l’île. D’ailleurs, les observations ornithologiques ne sont pas rares.
Notez cependant que tout ce qui échoue aux rivages de l’île appartient automatiquement à cette dernière.