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Situation - Groupes de recherches

5 participants
Mateo Fajardo
See the unseen
Mateo Fajardo
Tu reviens lentement vers le groupe, sourcils un peu froncés, ravalant ton inquiétude qui grignote ton estomac. Jakob donne ses instructions -plus à ses filles qu’à toi, mais tu écoutes quand même- et tu laisses Spencer s’occuper de récupérer des pièces lorsque la grande mâchoire les distribues. Tu sens bien que la logique fait de vous deux des partenaires d’exploration et si ça ne te rassure pas vraiment, tu n’en exprimes rien, refusant d’un mouvement de tête l’invitation de Josephine avec un léger sourire d’usage avant que ton attention ne revienne sur Spencer. Vous serez plus efficace si vous explorez en 3 équipes.

”On va faire ça.”

Et tu t’attends pas à ce qu’il désire prendre la tête, alors tu t’en charge, t’avançant sur la gauche, dans un couloir aux murs tagués, parfois griffés. Tu en effleures la surface du bout des doigts, tes sens fouillant les alentours à t’en coller une légère migraine à force d’en user malgré ton expérience. Tu jettes un coup d'œil vers l’arrière, juste pour voir que Spencer pose bien des pièces à interval pertinent.

T’essais de ne pas penser à ce qu’il va se passer si vous n’arrivez pas à sortir d’ici. T’es pas certain que qui que ce soit parvienne à vous retrouver si cet endroit décide que ce n’est pas dans les plans. Probablement qu’il ne restera plus qu’à crever de faim et de soif entre ces stupides murs.

Ne pas y penser.

Vous vous êtes pas non plus donner de temps avant de devoir vous retrouver et vous n'avez pas une traître idée de la grandeur de cet endroit. Tu soupires.

Il y a juste tout qui peut mal tourner.

”Si tu vois quoi que ce soit, tu me le dis, hein ?”

Que tu lâches à l’adresse de Spencer. Il a beau faire partie des hurleurs, tu n’as pas franchement l’impression que ça serait un bon plan de le laisser leader votre duo. Tu hésites en arrivant dans un espace plus grand, avant de prendre sur la gauche à nouveau.

[Mateo et Spencer arrivent sur le point d’interrogation vert en bas à gauche, du coup. Merci!]

edit admin:
Josephine Turner
Josephine Turner

Groupe de recherche

feat. Mateo, Jakob et Lauren

Mars 1994
tw : disparition

Les deux sœurs avancent prudemment dans les couloirs, l’une un fil d’Ariane en main, l’autre éparpillant des pièces comme le petit Poucet. Loin des disputes familiales, les ordres ont été donnés. Hurleuses formées par une exigeante Grande Mâchoire, elles ne discutent pas et s’exécutent. Oubliées les querelles de sœurs, les hurleuses ont pris leur place pour espérer ressortir vivantes de ce labyrinthe mortel. Jo en tête, son esprit à l’affût malgré la certitude qu’il lui soit totalement inutile dans un Lieu Vide. Lauren, elle, prend en note sur son bras le moindre couloirs qu’elles empruntent afin d’ériger une carte des lieux. Bien qu’il ne faille se fier à rien dans un endroit pareil. Au bout de quelques minutes, elles parviennent devant un cul de sac. La cadette jure, croise le regard de son aînée qui griffonne sur son bras, avant de revenir vers le cul de sac. Elle a du mal à voir quoique ce soit, un des recoins étrangement sombre. La voix de sa soeur derrière elle, qui lui demande si elle distingue quelque chose. Distinguer ou entendre.

- Non, j’entends rien. Rien d’autre que mes pensées et les tiennes, et celles un peu plus lointaines des autres, c’est tout. Je pense que…

Elle se tait, fronce les sourcils. Là, face à elles, dans le coin plus sombre que les autres… une silhouette. Quelque chose d’étrange, qui pend depuis le plafond. Quelque chose se trouve là. Josephine fait un pas, puis un autre. Mais rien ne bouge. Elle s’avance encore un peu, retient une grimace alors que la pénombre s’éloigne et qu’elle l’aperçoit.

- Putain… va falloir très vite sortir de cette merde.

Un cadavre. Suspendu au plafond, emballé dans une matière sinistre, rigide, un quelque chose de terrifiant à mi chemin entre un cocon et un sarcophage. Maintenu tête en bas par des sangles depuis le plafond, le corps semble sans vie. Mais y a-t-il toujours un corps à l’intérieur ? Jo lance un regard à sa soeur qui s’est avancée à son tour. La jeune hurleuse fait un nouveau pas vers cette abominable œuvre d’art, tend la main alors que son esprit ne capte rien. Du bout des doigts, elle touche la surface rigide et rêche du sarcophage. Des morceaux s’effritent alors, tombent à terre en flocons brunâtres. La structure grince, Josephine recule.

- Y a plus rien à faire, de toute façon. Non ?

Comme pour chercher l’approbation de son aînée, elle la questionne. Elle qui est meilleure hurleuse qu’elle, meilleure chasseuse.

- On devrait peut-être se dépêcher de trouver une sortie au lieu de traîner ici… c’est qu’un cul de sac glauque.

Lauren Turner
Lauren Turner

Groupe de Recherche


1994
tw : disparition

Le cœur qui claque dans la poitrine. L'attente. Celle de comprendre, de savoir. A fixer une pénombre peu rassurante et pleine de questions. Lauren a une impression étrange, comme si un étau lui serrait la gorge, toujours plus. Serait-ce de la peur, Turner ?

Sa soeur lui répond. Rien. Vraiment rien. Rien à voir, rien à entendre, juste des questions. Sauf qu'elle ne finit pas sa phrase, sa cadette, et petit à petit, se risque dans la pénombre, comme captée par la curiosité. Lauren fronce les sourcils, essaie d'apercevoir quelque chose elle aussi. Mais rien, elle ne voit que sa soeur de dos.

Et puis, le sang vrille, alors que Jo semble prendre peur, ce qui ne la rassure pas du tout. Et la lumière change et Lauren la voit elle aussi, cette forme étrange. Elle discerne bien vite la forme humaine et fait un pas en arrière. Dammit. Dans quoi se sont-ils fourrés encore.

La cadette tente une nouvelle approche, tend le bras et le cocon s'effrite. Rien n'est normal, rien n'est ordinaire, tout ça n'est qu'un délire. Lauren s'avance alors que sa soeur propose de s'en aller. Mais Lauren n'est est pas certaine. - Et si c'était Ruby ? On peut pas partir sans en être certaines.... On est là pour la trouver, et si elle se trouvait cette fois-ci devant nos yeux ? On peut pas tourner les talons maintenant...

En échos à ses paroles, Lauren ose toucher le corps à son tour. Même constat ; un cocon qui s'effrite. Ca bouge, ça menace de tomber et Lauren recule. - Il va se casser la gueule... Et vu comme c'est fragile, il risque de tomber et se détruire complètement sans qu'on sache qui se cache là-dessous... Elle soupire, Lauren, à la fois hurleuse frustrée et jeune femme apeurée. Bordel. - Retournons auprès des autres. On leur parlera de ça et on verra ce que Jakob en pense. Ce n'est pas le moment de déconner. Et si Ruby se trouvait bel et bien là-dessous mais qu'une fausse manipulation suffisait à tout réduire en miettes ?

Elle attrape le bras de sa sœur, Lauren, pour se rassurer et lancer un mouvement de retour. Elle griffonne sur son bras les quelques informations récoltées qu'elle s'empressera de rapporter aux autres. Et puis elle prend le chemin du retour, sa sœur à sa suite, direction le point de départ, en espérant que les autres vont bien et qu'ils n'ont pas fait de rencontres malencontreuses.


Le Phare
Porteur de lueur
Le Phare

Groupes de recherches

@Mateo Fajardo, @Jakob Morgensen, @Josephine Turner, @Lauren Turner

03.1994
tw : disparition
Tandis que chacun s’affaire, décide ou non d‘approcher ce que le destin lui a envoyé dans les pattes, un frisson semble émailler le dédale tout entier. Cela provient des murs, du plafond et de l’intérieur même de l’endroit. Bien vite, les lieux craquellent, les murs s’effritent çà et là.

Il serait temps pour le petit groupe de se rassembler. Il serait temps de s’échapper.

C’est comme-ci l’endroit lui-même les dédaignait, se rebellait face à leur présence enfin remarquée. Peut-être les sœurs n’y sont-elles pas étrangères, à avoir touché ce qui ne leur appartenait pas.

Dans tous les cas, il y a quelque chose de funeste dans l’atmosphère. Plâtre et odeur de morgue.

Dans la faille, des tréfonds des ténèbres qui font face à Mateo, cela ne tarde pas à se montrer. L’ébauche d’une silhouette, d’un corps. Une main, un bras. Et ce qui s’en extirpe n’en finit pas. Toujours plus long. Le visage fondu à d’autres, le crâne échevelé, les membres et l’anatomie à n’en plus finir. Un mille-pattes hideux, tout de chair constitué.

De sa gueule grande ouverte, aucun cri. Des paroles enchevêtrées, incompréhensibles. Comme une foule qui piaillerait de concert.

Spencer s’est figé. Juste un instant, avant qu’il ne saisisse le bras du garagiste et détale dans le sens inverse. « C’EST LA MERDE ! »

Qu’il gueule pour rameuter les autres, prévenir du danger. De sa courte vie d’Hurleur, cantonné aux recherches et documents, il n’espérait pas vivre cela. C’est grisant, terrifiant. Tout à la fois. Il manque de peu de les envoyer dans un mur. L’endroit est exigu.

« A-Ai. A l’a- a-A » Si Mateo tend l’oreille, tend l’âme et la particularité qui l’habite, la voix chevrotante l’atteindra.

À l’aide.

Mais la chose a déjà entamé sa course dans leur direction et le risque est réel.
Les issues sont maigres. S’engouffrer du côté des piscines, ou reprendre la porte qui les a menés ici. Avec un peu de chance, un peu d’espoir, peut-être s’ouvrira-t-elle sagement.



Hors RP



Et voici de quoi pimenter un peu l'action-
Vous pouvez choisir votre direction, ou même de vous battre si vous le souhaiter. La tournure de la situation changera en conséquence.

Vous avez jusqu’au 8 mars pour poster, interagir, et tout ce que vous souhaitez. Postez autant que vous voulez, dans l’ordre que vous souhaitez.
Jakob Morgensen
Jakob Morgensen

Groupe de Recherche


1994
tw : disparition, mort, créature horrifique


Un genoux à terre. A regarder le sol vertigineux.
Le dos courbé par la pesanteur d’une charge. Par une liberté qui prenait le large.
Dans le ventre un dégoût face à la trouvaille : comme des petits brins d’une paille si brune. Une chevelure laissée, passée, abandonnée.

Pauvre Ruby… qu’est ce cet endroit t’as fait ?

Jakob se sentait emporté par une lassitude qui lui tordait le corps. Sa tête lourde portait une expression d’une tristesse violente. Il poussa un soupir face à ce qu’il restait peut être de la malheureuse infortunée. Quelques poignées de cheveux esseulés. La certitude que la jeune femme était comme eux passée par cet endroit s’imposait de plus en plus à lui. Mais qu’était-elle devenue ? Les traces à ses pieds étaient bien la preuve qu’elle avait erré dans ses lieux, mais où était le corps ? Qu’était-il devenue ?

Soucieux et préoccupé, la Mâchoire sortit d’une des poches un mouchoir dans lequel il vint placer une mèche des cheveux bruns trouvés. Une preuve, pour la postérité.

Mais alors qu’il se redressait, un hurlement parvint à ses oreilles. Son ouïe aiguisée ne lui permis pas de reconnaître une de ses filles crier. Peut être était-ce Spencer ou Mateo ? Quoi qu’il en fut, le danger semblait s’être présenté à eux.

Ni une, ni deux, le Hurleur plongea sa trouvaille au fond de sa poche et se mit à courir dans la direction du cri. Autour de lui, son grand manteau gris battait la cadence des pas de course rapide. De sous un pan de tissu volatile il tira une arme fine. Une lame aux reflets de métal glacial frappé de symboles au sens caché.

Au sol, les pièces de monnaie abandonnée le guidaient. Il remonta le chemin à toute allure, fonçant vers la menace qui approchait. Au détour d’un croisement, presque au niveau de la porte de sortie fermée, il vit ses filles revenir elles aussi en courant. En une seconde, il put lire sur leur visage le soucis et l’inquiétude qui le rongeait lui-même, mais il n’eut pas le temps de les interroger sur leurs découvertes que déjà arriva le second binôme, et plus loin… un monstre chthonien.
Quelque chose de sombre comme seule pouvait en vomir la terre. Noir d’une terreur infinie. Luisant d’un reflet étonnant d’encre. Et des pattes, tellement de pattes, longues, pointues, comme s’il devait toujours en apparaître de nouvelles. Comme si tout le Lieu Vide s’en remplissait.

Jakob avait beau être rompu par la pratique du terrain, une sueur d’effroi le glaça. Mais immédiatement, il poussa les quatre autres pour se placer entre eux et la créature. Arme dans les doigts serrés bien camouflée dans les plis de son manteau.

« DERRIÈRE MOI ! » qu’il ordonna d’une voix sans appel aux plus jeunes. C’était sa place, son rôle. Les protéger de ce qui arrivait. Protéger le reste du monde si d’aventure cette abomination s’échappait. Et sauver, oui sauver cette chose qui les attaquait. C’était la charge qu’il avait endossé. La mission des Hurleurs. La barrière contre la vague terrible de l’indicible.

« Fuyez… » dit-il à l'intention des autres. Pauvres fous. pensa-a-t-il au fond de lui avant de se retourner vers ses filles " Essayez les portes... Toutes les portes !! Sinon, foncez vers le fond, remontez mon chemin... J'ai trouvé une piscine avec ce qui pourrait être une sortie sous l'eau..." Puis il se tourna vers la créature qui approchait toujours. "À nous deux à présent..." murmura-t-il entre ses deux. Ses yeux étaient tristes et féroces à la fois.



Résumé:

Mateo Fajardo
See the unseen
Mateo Fajardo
Tu te figes devant la faille, interdit. Tu l’inspectes du regard, mais surtout de tes sens médiumniques, sourcils légèrement froncés, ignorant l’inconfortable nervosité de Spencer face à cette découverte pour le moins inquiétante. Tu perçois la pulsion, le grattement. On dirait une ouverture sur un autre monde. Tout cet endroit l’est clairement, mais là c’est d’une autre façon, plus anormale que tout le reste encore.

Ton regard se détourne un instant quand le labyrinthe tremble, reculant par réflexe en heurtant Spencer. Vous vous prenez une douche de poussière désagréable qui te fait tousser.

”C’pas bon signe, ça.” que tu tousses avant que ton regard ne revienne vers la faille, ton regard attiré par une mouvement.

Fuck. Tu écarquilles les yeux devant la vision horrifique qui s’offre à vous et peut-être que tu serais comme un de ces cerfs bête qui figent devant les phares d’une voiture pour mieux se faire faucher à la seconde suivante, mais Spencer te tire par le bras et ça suffit à te sortir de ton immobilisme.

Tu détales avec lui, vous cognant contre les murs poussiéreux, ce qui ne t’empêche pas de l’entendre. Cette voix qui appelle à l’aide, mais tu es bien incapable de déterminer si c’est une vilaine stratégie pour vous faire vous arrêter ou si sous toute cette horreur, il y a bien quelque chose à sauver. Tu n’as pas le temps d’essayer de le déterminer, car la créature vous poursuit et ton cœur bat si fort et vite que tu l’entends à tes oreilles.

Vous débouchez vite sur l’espace où vous êtes arrivé et le reste de la bande semble avoir bien entendu le cri de Spencer. Toi tu entends la créature avancer derrière toi, faisant battre cette panique instinctive de la proie poursuivie, de celle qui donne des ailes et fait courir plus vite et plus longtemps que ce que tu aurais pu espérer. Tu passes derrière Jakob, toujours entraîné par Spencer, te demandant s’il va pas juste continuer à courir, mais il s’arrête comme s’il pensait que la grande mâchoire pouvait suffire à les protéger de la créature.

”Elle… fuuh… appelle à l’aide.” que tu lâches avant de franchir en courant la distance jusqu’à la porte par laquelle vous êtes arrivé pour essayer de l’ouvrir, en suivant les indications de Jakob, pendant que Spencer semble avoir la bonne idée de s’occuper de celle que tu avais essayé d’ouvrir plus tôt, lorsque vous êtes arrivés.
Le Phare
Porteur de lueur
Le Phare

Groupes de recherches

@Mateo Fajardo, @Jakob Morgensen, @Josephine Turner, @Lauren Turner

03.1994
tw : disparition
Face au danger, le groupe recule d’un bloc. L’heure est à la fuite et pas aux fous. C’est du moins ce que Spencer espère, détalant à la force de ses jambes. Il fonce, bondit, mué d’une force et d’une agilité qu’il ne se connaissait pas. Seulement intérieurement, sans doute. En vérité, ils se fracassent à tous les murs pour mieux se propulser, avancer dans le dédale.

La chose à leur trousse, ses bras multiples en guise de pattes et ses halètements dans leur sillage. Spencer n’écoute pas. Il laisse cela au garagiste s’il en est encore capable. D’ailleurs, il ne regarde pas derrière lui, ne s’assure pas qu’il n’a pas été pris, emporté. Seule compte la survie, sur le moment.

Bien vite, il dépasse Jakob, se heurte à une porte, s’acharne sur la poignée. Sans succès. C’est un piège, une toile qui se referme. Et cette fois, la créature est tout à fait visible. Proche. Immense derrière la silhouette de la Mâchoire qui fait face. Ose l’affronter de son corps si fragile, si cassable.

Pourtant, ça s’immobilise, juste un instant. Semble l‘observer de ses cent visages et tout autant de paires d’yeux. « Ière-De-Ière-oi. »

La voix, de nouveau, s’élève, pathétique et chevrotante. Une boîte à musique fracassée qui s’efforce d’imiter un son. L’espace d’une seconde, vraiment, Spencer songe qu’ils vont peut-être s’en sortir. Qu’elle va peut-être retourner à son trou, cette saloperie. Que ce n’était vraiment pas ce qu’il a en tête quand on l’a promis à la chasse aux Unseelies. Qu’ils étaient peut-être un peu plus fascinants, un peu moins dégueulasses. Ou que cette chose est encore tout autre, finalement.

Vraiment, le temps d’un soupir, il a l’ombre d’un espoir.

Puis la bête se retourne, esquisse un mouvement. Et envoie valser la Mâchoire d’une patte. Le coup n’est pas si violent. Assez pour sonner un homme, le déplacer brutalement, mais pas le blesser plus que de raison. Et là, libérée de la maigre opposition de Jakob, plus rien ne sépare la chose de sa personne. Spencer serre les dents.

Ça bondit, ça avance. Prend de la vitesse. Il s’écarte. Plus par réflexe, au tout dernier moment. Le crâne du monstre heurte la paroi, effrite le mur, créer une brèche. Un passage. Elle s’y faufile presque aussitôt, geignant au passage. « ... Ça se déplace dans les murs. »

Et cela pourrait revenir à n’importe quel moment, sortir de n’importe où. Un regard à Jakob, un autre à Matéo. Ils ont peut-être plus de chance du côté des piscines. Déjà, les murs craquellent et le crissement des pattes résonne derrière, en haut, partout.

Pas de temps à perdre.




Hors RP



Bon bah je vous souhaite pas bon courage du coup-
Vous avez jusqu’au 29 mars pour poster, interagir, et tout ce que vous souhaitez. Postez autant que vous voulez, dans l’ordre que vous souhaitez.
Jakob Morgensen
Jakob Morgensen

Groupe de Recherche


1994
tw : disparition, mort, créature horrifique


On ne s’y fait jamais.
A la mort et à l’horreur ; au frisson qui vous ravage la colonne vertébrale de peur.
On ne s’y fait jamais.
Même au quotidien à affronter le chaos d’un monde où blanchissent les os ; c’est toujours l’impression de tout recommencer, d’être comme un nouveau né.
Face à ces créatures antédiluviennes, démoniaques, anciennes. On n’est rien de plus qu’un fétu de paille, un biscuit craquant sous la dent. Miam… tu en reprends ?

Que pouvaient bien les hommes face à tant de haine ? C’était toujours la même rengaine.

Jakob face à la Chose, le monstre aux innombrables gueules cassées. Immense. Dément !
Il n’avait aucune chance, il le savait. A être trop téméraire on perdait vite la vie. La mâchoire l’avait compris. Mais aujourd’hui c’était différent. Il ne pouvait s’empêcher de protéger ses enfants.
Il ne faisait pas le poids, grand bien lui fasse mais c’était pourtant son choix. Il ne le regrettait pas, même devant la bête à contempler plein d’horreur son ignoble tête.
Et à bien y regarder maintenant qu’il le pouvait, il voyait dans ses yeux révulsés quelque chose de la terreur humaine. Un supplicié.

Il y eu un temps de latence. Comme un faux pas de danse. Puis la carapace relança l’assaut et d’un mouvement preste -mais pas trop- envoya le Hurleur bouler sans autre forme de procès. Le choc fut rude en vérité, encore qu’il l’avait peut être un peu cherché. Emporté sous l’action comme une poupée de chiffon, le danois se fracassa le corps contre une paroi. Des étoiles, pendant quelques secondes, valsèrent devant ses yeux.
Décidément oui, il se faisait trop vieux.

Mais n’était-ce pas étrange, alors qu’elle aurait pu d’un souffle le tuer, que la Chose ne l'eut qu’écarté ? Depuis quand les monstres étaient-ils magnanimes ? D’ordinaire ils arboraient la cruauté en prime. Pas celui ci ? Allons bon… fallait-il que bien que fou il eut toutefois raison ?

Il sentit alors une main pour le tirer en avant. Le ramener parmi les vivants. Sans écouter son corps au supplice, il se redressa juste à temps pour voir dans le mur disparaître le mutant. La sentence prononcée par Spencer était sans appel. Le labyrinthe était son domaine. Ils devaient fuir ou périr avec lui. Mais les portes restaient closes à leur obstination. Ils n’avaient plus trop de choix quant à la destination.

« Il ne reste plus que l’issue de la piscine… Vite !! Avant qu’il ne revienne... » lance-t-il en grimaçant et en se tenant l’épaule.

Mateo Fajardo
See the unseen
Mateo Fajardo
La bête s’immobilise un instant, puis le suivant, c’est le corps de Jakob qui est projeté contre une paroie, sans procès. Tu te demandes bien un instant s’il saura se relever ou s’il est déjà trop tard et que tu viens de voir un homme mourir.

Des morts, tu en vois tous les jours, des gens qui perdent la vie, c’est autre chose. Et si la créature décide de s’en prendre à toi maintenant, tu as autre chose sur quoi te concentrer. Heureusement -et encore, c’est tout relatif- elle disparaît dans un mur et tu en ressens une angoisse tenace à l’idée qu’elle puisse ressortir à tout moment, de n’importe où, peut-être même vous entraîner avec elle dans un de ces murs.

Est-ce que c’est ce qui est arrivé à Ruby? Ou alors Ruby en fait partie, de ce monstre hideux et vous pourriez bien subir le même sort.

Tu n’es pas un hurleur. Tu la cherches, mais si tu ne sais pas la sauver, tu garderas le regret de ton incapacité pour toi et détaleras. Encore un truc que tu sauras pas expliquer à ton psy, mais t’es pas à ça près, le pauvre doit gérer ton discours parfois décousu, tronqué par ce qui ne se dit pas.

Le temps que tu reviennes vers le groupe, Jakob est heureusement sonné, mais en vie, sur ses jambes avec sa main serrant une épaule visiblement douloureuse… et ayant de toute évidence abandonné l’idée d’affronter à nouveau la créature. Tu hoches la tête à ses mots, même si tu redoutes d’avoir à nager pour atteindre une sortie.

Tu détestes les morts noyés porteurs de l’angoisse de ce dernier souffle raté, comme un mauvais troc pour des litres d’eau au mauvais endroit.

Tu inspires, jetant un regard nerveux aux murs, tremblant des bruits que fait la créature en se déplaçant. Avant de prendre le chemin vers la piscine, celle que vous avait indiqué Jakob. À ce stade, peu importe vraiment où tu es dans le groupe, la créature peut arriver de n’importe où n’importe quand, alors tu te presses sans rien ajouter, repérant rapidement les pièces qu’à laissé Jakob pour trouver le bon chemin. Tu agrandis les yeux en découvrant la salle, en total décalage avec le reste du labyrinthe et t’inspirant d’autant moins confiance. Tu ralentis un peu le pas sans le remarquer, repères le passage dont semblait parler Jakob.

”Ça doit être ça…”

Ah, par contre, tu seras pas le premier à mettre le pied dans l’eau. Ça non.
Lauren Turner
Lauren Turner

Groupe de Recherche


1994
tw : disparition

L'ambiance change. D'exploration, tout passe à la fuite, au danger, aux questionnements. La bête s'est dressée là, face à eux, créant en Lauren un nouveau sentiment. Pourtant habituée des rencontres hasardeuses, cette fois-ci, le ressenti est différent. La bête semble... humaine. A se débattre sans y aller à fond.

Lauren observe Jakob se mettre devant la bête sans pouvoir s'empêcher une crainte pour lui. Elle voulait le rejoindre, mais elle n'en a pas le temps car Jakob se retrouve projeté. Elle se précipite pour l'aide à se lever avant que l'idée de fuir ne soit donnée. Car effectivement, il est temps de fuir. Après avoir vu la bête s'enfuir dans le mur, l'entendre se déplacer, tout devient bizarre. Lauren ne la sent pas cette expédition... Elle ressent quelque chose d'étrange, un mal-être profond, partagée entre le besoin de fuir et l'envie d'aider cette chose. Car Ruby n'a toujours pas été trouvée et qu'elle a bien compris dans ce monde que cette chose pourrait bien être la jeune fille.

Sauf que là tout de suite, leur sécurité est mise à mal et qu'il faut fuir... pour leur vie. Spencer a raison, pour une fois.

Sans attendre, Lauren suit le groupe vers ce qu'avait découvert Jakob. La peur au bide mais gardant son calme, la blonde découvre alors une nouvelle pièce à l'ambiance bien différente. Le palpitant se calme à la vue de cette piscine qui, dans un autre contexte, aurait pu la faire rêver. Mais c'est différent cette fois. La chose se balade toujours dans le mur et Dieu sait ce qu'elle peut ramener d'autre. Peut-être a-t-elle des copines à nous présenter et il n'est pas question de le découvrir.

Mateo avise le trou au fond de la piscine, découvert plus tôt par Jakob, et Lauren se penche légèrement pour l'observer. - C'est notre seule solution j'imagine.... qu'elle lâche en soupirant.

Sans réfléchir plus longtemps, Lauren se tourne vers le groupe. - J'me dévoue pour prendre la tête. Car il faut y aller. Pas le temps d'établir quoi que ce soit. Et Lauren ne s'est jamais défilé devant rien, ça n'allait pas commencer aujourd'hui.

Sans plus attendre, après un dernier regard à Jakob et Jo, Lauren se retourne et plonge dans la piscine. La sensation de l'eau sur son corps est inédite. Comme si... s'il n'y a rien. Aucune sensation de chaleur ou de fraîcheur, aucune sensation d'oppression comme c'est parfois le cas sous l'eau, juste...rien.

Mais elle n'a pas le temps de s'attarder, Lauren, il faut nager. Elle brasse des bras et des jambes pour se propulser en direction du trou tandis que la sensation étrange ne fait que se multiplier.


Le Phare
Porteur de lueur
Le Phare

Groupes de recherches

@Mateo Fajardo, @Jakob Morgensen, @Josephine Turner, @Lauren Turner

03.1994
tw : disparition
Les explorateurs acculés décident alors de plonger. S’enfoncer dans les profondeurs abyssales du chlore et des carreaux bien agencés. Mieux fuir, se tenir hors de portée. Disparaître du jeu e traque dont ils sont les victimes.

Lauren tête la première. Elle déroule le fil d’Ariane de la procession, pour mieux les perdre, peut-être. Il n’est jamais bon de s’enfoncer trop loin en ces lieux, mais ont-ils seulement le choix ?

Sous la surface, le gouffre se fait étroit. Une de ces cuves dont usent les plongeurs pour mieux s’entraîner à l’apnée. On n’en voit pas le fond.

Dans la paroi, cependant, comme un dénivelé. Un nouveau tunnel immergé. Elle peut s’y aventurer. Il n’y a pas d’autre issue si ce n’est le fond, à supposer qu’il existe. Que cela ne soit pas un piège de plus pour les mener à une mort certaine.

L’air vient à manquer, n’est-ce pas ? Les entraînements des Hurleurs l’ont-ils seulement préparé à cela ? Combien de temps un Hurleur peut-il passer sans oxygène ? Petit manuel du bon Hurleur en situation de crise. Ne pas penser à respirer, nager sans réfléchir. Ne pas penser à la mort.

Y a-t-il quelque chose au fond de la cuve ?

Si Lauren parvient à traverser le tunnel, si elle survit à sa plongée, à son ultime bravade, c’est l’air qui l’accueille en premier. S’y agripper, tout inspirer.

C’est par une flaque qu’elle est sortie. Une marre minuscule, au cœur d’une forêt.

De retour à l’extérieur, enfin.

À moins que ?

Quelque chose vrombit encore entre les arbres. Comme un frisson dans l’air, une supplique qui n’en finit plus de se faire entendre. Et l’air lourd, toujours humide d’une pourriture étrange.
Pas de retour. Pas encore.

Ils ont quelque chose à retrouver.

Quelqu’un ?





Hors RP



Et voilà pour vous !
Vous avez jusqu’au 26 avril pour poster, interagir, et tout ce que vous souhaitez. Postez autant que vous voulez, dans l’ordre que vous souhaitez.
Jakob Morgensen
Jakob Morgensen

Groupe de Recherche


1994
tw : disparition, mort, créature horrifique


Les fissures s’étiraient sur les murs devenus friables. De la poussière tombait en cascade d’un plafond qui semblait toujours plus proche, toujours plus lourd. Un grondement continue, comme celui d’un métro qui se rapproche, faisait vrombir le sol. Le labyrinthe se resserrait, s’effaçait. Le château de carte s’effondrait sous leurs yeux. Comme du sable coulant à travers leurs doigts. Il valait mieux ne pas traîner ici.

La situation leur échappait, lui échappait. Jakob n’aimait pas ça. Son instinct de Hurleur lui soufflait que s’enfoncer dans l’eau n’était pas une bonne idée, qu’ils n’y trouveraient ni salut ni sortie. Mais avaient-ils seulement le choix ? C’était le chemin que ce lieu maudit leur imposait, il fallait pour l’instant le suivre. C’était leur seule voie.

Lauren avait déjà disparu sous l’eau. Des morceaux du plafond, se détachant à chaque seconde, tombaient dans la piscine en formant des ronds concentriques. Une averse de placo.

Se tournant vers Josephine, il pointa du doigt l’endroit où sa fille aînée venait de disparaître. « Vite, suis ta sœur ! » dit-il sans laisser de place à la discussion ni à la rébellion. Ils allaient peut être au devant d’une mort certaine, noyés dans les profondeurs insondables, mais c’était ça ou finir écrasé sous des tonnes de gravas.

Après un dernier regard derrière lui pour s’assurer que la créature ne surgissait pas sans prévenir, Jakob se tourna vers Mateo qui semblait retissant à l’idée de plonger vers l’inconnu. « Inspire autant que tu peux, et plonge ! » lui ordonna-t-il en jetant un coup d'œil à Spencer pour s'assurer que lui aussi suivait la marche.

Un craquement sinistre résonna alors juste au dessus d’eux. Jakob eut tout juste le temps de lever la tête pour voir un important pan du plafond de fissurer et se décrocher. Sans réfléchir, il saisit Mateo et Spencer par l’épaule et les poussa avec force sous l’eau, plongeant à leur suivre avant que le morceau ne leur tombe dessus.

La sensation était étrange. Un peu comme s’il nageait dans un rêve conscient. Bien que désormais totalement plongé dans la piscine, Jakob ne ressentait aucun froid ni aucune humidité envahir ses vêtements. Son corps était lourd pourtant, et il fallait lutter pour avancer dans cette matière aqueuse qui les entourait. Son épaule douloureuse rendait sa progression lente mais il serrait les dents. Il en faudrait plus pour abandonner maintenant.

Plus ils avançaient, et plus il était difficile de discerner quoi que ce soit. Les rayons de lumière traversaient avec difficulté jusqu’à eux mais il parvenait encore à voir les autres devant lui. Il allait cependant falloir rapidement trouver une sortie, car même si cette eau était des plus curieuses, elle les empêchait de pouvoir respirer librement. A chaque mouvement, le Hurleur sentait sa poitrine se serrer un peu plus. Bientôt, ils seraient à court d’air disparaîtraient à leur tour sans laisser de traces.

Comme pour répondre à ses suppliques, il vit la procession se diriger à la suite de Lauren vers une direction qui laissait passer un peu de lumière. Une pièce cachée peut être, ou… une sortie ? Redoublant d’effort et puisant en lui les forces nécessaires pour poursuivre, Jakob continua d’avancer, fermant la ligne des nageurs égarés.

Au bout d’un temps qui lui parut infini, il parvint toutefois à sortir la tête de l’eau. Quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver dans une flaque en pleine forêt. Aidé par ses filles, la Mâchoire se redressa et essuya ses yeux.

« Tout le monde est là ? Tout le monde va bien ? » dit-il à l’intention de Josephine et Lauren avant de jeter autour d’eux un regard circulaire.

De prime abord, ils semblaient avoir regagné la surface et leur liberté, mais l’instinct du Hurleur lui soufflait qu’ils n’en avaient pas encore terminé avec cette histoire. L’air était toujours chargé de cette odeur de décomposition qu’il avait senti dès le début de leur aventure.

« Restez sur vos gardes… je crois que nous sommes toujours à l’intérieur ».


Mateo Fajardo
See the unseen
Mateo Fajardo
Tu jettes un coup d’oeil vers Lauren, la voit se glisser dans l’eau, se dévouer à être la première à aller aux devants de ce passage aux airs de tombeaux. Tu la regardes faire, de longues secondes pourtant précieuses se déroulant sans que tu ne bouges, infoutu de prendre la décision d’aller crever noyé. L’angoisse te bouffe le bide, mais Jakob ne semble pas décidé à te laisser mourir au sec. Tu entends le craquement, lève les yeux, entrevois les fissures au plafond quand Jakob t’attrape le bras pour te pousser à l’eau.

Tu t'attends au froid, à la sensation désagréable des vêtements qui collent à ta peau. Ce n’est pas ça et ça te surprend un instant, mais tu arrêtes de réfléchir pour inspirer profondément avant de plonger. Tu seras offusqué à l’idée de Jakob t’a poussé plus tard.

Tu comprends pas dans quoi tu nages, mais tu le fais, plonges à la suite des filles en faisant de ton mieux pour avancer le plus vite possible. Sauf que tu as l’impression d’être lent, si lent. Trop lent pour tes capacités pulmonaires ou apnéiques. Et t’arrives pas à ne pas penser au fait que tu finiras bien par ne plus avoir d’autre choix que celui d’inspirer cette eau qui n’en est pas vraiment. À comment elle va remplir tes poumons douloureusement et comment tu finiras juste engloutis par cet horrible endroit. Sans que jamais personne n’avertisse ta mère ou Tanveer de ton sort. Un disparu de plus parmis tous les autres.

Ton corps lutte pour que tu respires en secousse pour gonfler tes poumons. Tu vas pas tenir.

Tu inspires une grande goulée d’air presque choqué de ne pas sentir ta bouche se remplir d’eau. Tu tousses, t’accroche au bord de la… flaque ? T’essais pas de comprendre, pressé par des mains sous toi de laisser de l’espace pour le suivant.

Tu te hisses hors de là et roule sur le dos, sur le sol, à bout de souffle. Oh que c’est pas passé loin. Et tu sais déjà très bien que si tu rentres chez toi, tu vas faire des putains de cauchemars où tu te noie.

Tout le monde est bientôt sortie et tu te redresses lentement. Tu te sens vidé, mais tout comme Jakob, tu ne penses pas que vous en ayez terminé. Tu cherches de tes sens des réponses autour de vous.

”Je crois aussi, ouais.”
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